Moi peau s’inspire du concept psychanalytique de Didier Anzieu et se réfère à cette métaphore qui donne au sens tactile une place prépondérante dans l’organisation du moi et de la pensée. Le toucher y est central, qu’il s’agisse de toucher l’autre, soi-même ou des éléments de l’environnement. Cette notion est envisagée à la fois comme une nécessité de rester en contact dans un monde en mutation, et comme un acte de résistance, d’engagement du corps dans le processus créatif et le développement de la médiation avec les différents publics.